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je reve trop

4 juin 2006

Reset

J'ai voulu faire un tour sur peaceandmuse et je me suis planté d'adresse donc je suis arrivée sur une page de canalblog et là, ma main avance toute seule pour supprimer ce blog que je n'entretiens plus par faute de motivation...

Donc dernier post, bisous aux peaceandmuse et à tous les blogueurs... 

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7 décembre 2005

La dictature de la norme

Ne rougissons pas de nos tares congénitales, misères temporelles et autres semelles trouées ! Notre société ne veut pas voir traîner les trisomiques au-delà de ses ornières aseptisées. Elle refuse de voir les mongoliens "hors-circuit". Aussi cette société composée de gens responsables qui ne jurent que par le salaire mensuel veut mettre les débiles mentaux au travail...

Façon commode de se débarrasser de ses éléments improductifs en les casant dans les usines, justement... Les mongoliens font tache. Du matin au soir, ils sont mongoliens et nous le montrent non sans une certaine indécence dans les rues où ils passent avec rires et fracas. Mais un mongolien que l'on a mis au travail, n'est-ce pas un peu lui débrider les yeux, le rendre légèrement plus beau, plus sortable ?

Faire travailler les trisomiques, voilà la nouvelle lubie ridicule de notre société incapable de regarder en face la mort, l'infirmité, la laideur. Non le travail ne rendra pas les trisomiques moins trisomiques. Cela les rendra peut-être un peu moins visibles dans nos rues, cela donnera peut-être meilleure conscience aux humanistes à la gomme qui ne supportent pas que certains de leurs semblables soient si dissemblables, que les "humains ratés" existent encore en 2005, mais aucun de ces mirages sociaux chers aux obsédés du salut par l'économie ne pourra me faire croire que les trisomiques sont faits pour participer à nos messes figées, singer nos savantes comédies, se raidir dans nos cols de comptables.

Ce qui fait la gloire des trisomiques, c'est que leurs éclats de rire troubleront toujours nos républiques solennelles.

Raphaël Zacharie de Izarra

7 décembre 2005

Paul Verlaine

Es-tu brune ou blonde ?

Es-tu brune ou blonde ?
Sont-ils noirs ou bleus,
Tes yeux ?
Je n'en sais rien mais j'aime leur clarté profonde,
Mais j'adore le désordre de tes cheveux.

Es-tu douce ou dure ?
Est-il sensible ou moqueur,
Ton coeur ?
Je n'en sais rien mais je rends grâce à la nature
D'avoir fait de ton coeur mon maître et mon vainqueur.

Fidèle, infidèle ?
Qu'est-ce que ça fait,
Au fait
Puisque toujours dispose à couronner mon zèle
Ta beauté sert de gage à mon plus cher souhait.

7 décembre 2005

Paul Verlaine

Ballade en rêve

Au docteur Louis Jullien.

J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions
Non pas nos torts, il n'en est en amour,
Mais l'absolu de nos opinions
Et que la vie ait pour nous pris ce tour.
Simple elle était comme au temps de ma cour,
En robe grise et verte et voilà tout,
(J'aimai toujours les femmes dans ce goût),
Et son langage était sincère et coi.
Mais quel émoi de me dire au débout :
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.

Elle ni moi nous ne nous résignions
À plus souffrir pas plus tard que ce jour.
Ô nous revoir encore compagnons,
Chacun étant descendu de sa tour
Pour un baiser bien payé de retour !
Le beau projet ! Et nous étions debout,
Main dans la main, avec du sang qui bout
Et chante un fier 'donec gratus'. Mais quoi ?
C'était un songe, ô tristesse et dégoût !
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.

Et nous suivions tes luisants fanions,
Soie et satin, ô Bonheur vainqueur, pour
Jusqu'à la mort, que d'ailleurs nous niions.
J'allais par les chemins, en troubadour,
Chantant, ballant, sans craindre ce pandour
Qui vous saute à la gorge et vous découd.
Elle évoquait la chère nuit d'Août
Où son aveu bas et lent me fit roi.
Moi, j'adorais ce retour qui m'absout.
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi !

ENVOI

Princesse elle est, sans doute, à l'autre bout
Du monde où règne et persiste ma foi.
Amen, alors, puisqu'à mes dam et coût,
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.
27 novembre 2005

Jeff Buckley Allelujah




I heard there was a secret chord
that David played and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you
Well it goes like this :
The fourth, the fifth, the minor fall and the major lift
The baffled king composing Hallelujah

Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah...

Well your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrough ya
She tied you to her kitchen chair
She broke your throne and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah

Baby I've been here before
I've seen this room and I've walked this floor
I used to live alone before I knew ya
I've seen your flag on the marble arch
But love is not a victory march
It's a cold and it's a broken Hallelujah

There was a time when you let me know
What's really going on below
But now you never show that to me do ya
But remember when I moved in you
And the holy dove was moving too
And every breath we drew was Hallelujah

Well, maybe there's a God above
But all I've ever learned from love
Was how to shoot somebody who outdrew ya
It's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken Hallelujah

Hallelujah Hallelujah Hallelujah...

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6 novembre 2005

Noir Desir - Tostaky


nous survolons des villes
(des) autoroutes en friche
diagonales perdues
et des droites au hasard
des femmes sans visage
à l'atterissage
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien

para la queja mexica
este sueno de america
celebremos la aluna
de siempre, ahorita

et les branleurs trainent
dans la rue
et ils envoient ça aux étoiles
perdues
encore combien à attendre
combien à attendre
combien à attendre
encore combien à attendre
encore combien à attendre

tostaky

le fond du continent
l'or du nouveau monde
pyramides jetables
hommes d'affaires impeccables
quand la pluie de sagesse
pourrit sur les trottoirs
notre mère la terre
étonne moi

para la queja mexica
este sueno de america
celebremos la aluna
de siempre, ahorita

pendre les fantomes
cortez
et pourrir à l'ombre
cortez
de l'Amérique vendue
à des girophares crus
pour des nouveaux faisceaux
pour des nouveaux soleils
pour des nouveaux rayons
pour des nouveaux soleils

aqui para nosotros
aqui para nosotros
aqui para nosotros
aqui para nosotros etc.

tostaky

bien recu
tous les messages
ils disent qu'ils ont compris
qu'il n'y a plus le choix
que l'esprit qui souffle
guidera leurs pas
qu'arrivent les derniers temps ou
nous pourrons parler
alors soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien

28 octobre 2005

L'intrus

Chaque soir un homme étrange s'invite chez moi. Vers minuit je l'entends monter l'escalier du couloir. Il frappe toujours trois coups secs à la porte. Je lui ouvre et tout simplement il vient s'asseoir à ma table, sans un mot. Il attend. Et ne repart qu'une fois avalé son bol de soupe, sans un remerciement. Le seul moyen efficace que j'ai trouvé pour qu'il ne s'attarde pas trop sous mon toit, c'est de lui servir son dû. Vers vint-trois heures je lui prépare donc sa soupe, tous les jours. Et j'attends.

Qui est cet étranger aux allures énigmatiques que je ne connais pas et qui tous les soirs vient réclamer sa soupe en silence ? Me connaît-il ? Est-ce un méchant revenant ? Un ange déguisé en mendiant désireux d'éprouver les vivants ? Le Diable ? Ou plus banalement un pauvre hère qui aurait trouvé la bonne combine pour se remplir le ventre à moindre frais ? Depuis un an que dure ce manège, je n'ai aucune explication.

Au début j'ai bien tenté de l'interroger sur ses origines, son nom, ses desseins... Mais il parle très peu. Il m'a seulement répondu qu'il était un homme, qu'il était là et qu'il désirait un bol de soupe. Et c'est tout. De temps à autre il émet des réflexions mystérieuses qui me laissent dans une grande perplexité. Par exemple un soir, entre deux gorgées de soupe, je l'entendis murmurer :

- "Ce soir est pleine la coupe. Cette soupe, c'est mon sang."

Ces allusions christiques me firent penser un moment que j'avais affaire au Crucifié. Mais aussitôt après il ajouta :

- "Le roi a perdu son bouffon, je trempe ma girbette dans l'eau de mon bol."

Il fallait chercher ailleurs une explication à sa présence. Après de telles paroles l'identité de mon hôte n'était pas simple à établir... Grave et saugrenu, burlesque et impénétrable, absurde et mystique, tel apparaissait le mangeur de soupe. Contrastes déroutants qui ne me permirent jamais de connaître la vérité.

Ce soir mon invité sera là. Il frappera à ma porte, entrera, s'assoira devant son bol chaud. Il repartira aussitôt dans la nuit sans prononcer un mot, ou alors quelques paroles sibyllines, profondes et cocasses. Puis j'irai me coucher, ne me fatiguant plus à chercher une explication à cette énigme qui, me semble-t-il, durera jusqu'au jour de ma mort.

Raphaël Zacharie de Izarra

9 octobre 2005

Bush toi de là !

Les pitbulls ont beau se faire de plus en plus âgés, il convient de se méfier, ils sont toujours d'attaque. Rumsfeld et Cheney, ces deux têtes grises (presque croque-morts) de l'administration du crétin en chef, j'ai nommé George Walker Bush, continuent à méchamment aboyer malgré le brusque retournement de position de Bagdad qui accepte le retour des inspecteurs de l'ONU pour vérifier si ce pays ne dispose pas d'armes de destruction massive.
Cette mauvaise volonté de la part des américains continue à nous faire dire que la question se pose en ces termes : quand commencera la guerre en Irak ?
Les paris sont ouverts, la mise est conséquente. Avant les élections de Novembre ? Plus tard ? Finalement, plutôt plus tard, "l'axe du mal" attendra peut-être la nouvelle année (option d'autant plus probable que l'annonce irakienne a pour le moins surpris les grosses têtes du Pentagone)...

Cependant, l'espoir renait et les derniers événements nous ramènent vers largement plus d'optimisme qu'il y a encore quelques jours.
Le Congrès doute (sans compter que les démocrates seront peut-être majoritaires au sein des deux chambres alors qu'ils ne détiennent pour l'instant que le Sénat) et même parmi les républicains, certains rechignent franchement quant à l'intérêt d'une opération de grande envergure, façon Hollywood, contre le régime irakien. Récemment, un ancien conseiller de papa Bush s'est permis une tribune dans un grand quotidien américain pour faire part de son vif désaccord quant aux options qui se formatent dans les couloirs obscurs de la Maison Blanche. C'est Bush le tout petit qui n'a pas dû apprécier... Lui qui a l'habitude de dégainer plus vite que son ombre. En bon texan, il se répand en gesticulations menaçantes. En grand et fin stratège, il a clairement fait comprendre au conseil de sécurité de l'ONU que soit ses représentants s'alignent sur l'approche US, soit les néo-conservateurs se passeront de leur avis pour agir. En effet, on reste pantois devant une telle habilité tactique !

Si les opinions publiques européennes ont déjà choisi leur camp en se plaçant résolument contre l'éventualité d'un tel conflit, l'opinion publique américaine également, finit par hésiter. Et puis, hors de question d'envisager une opération terrestre, la vie des boys est trop précieuse.

Sur la scène internationale, seuls les israéliens semblent majoritairement approuver les impatiences belliqueuses des va-t-en guerre de Washington. Ariel Sharon, lui, pense sûrement qu'un tel conflit lui permettrait en toute légitimité d'accentuer sa néfaste oppression contre le peuple palestinien et d'anéantir définitivement les initiatives de paix qui se font jour chez chacune des parties.
Faut-il évoquer le cas du pénible Tony Blair tant il est devenu une habitude que par solidarité anglo-saxonne, la diplomatie de sa gracieuse Majesté se situe du côté outre-atlantique du manche ? En utilisant la rhétorique simplette de Bush, on finira un jour par demander à nos amis britanniques dans quel camp ils se situent : celui de l'Europe ou des Etats-Unis ? A vous de choisir, camarades !

Seul épisode comique de ce terrible psychodrame, la visite des trois députés UMP emmenés par Thierry Mariani (vous savez, le parangon de la lutte contre les rave-parties) en Irak. Ils sont désapprouvés par le président de l'Assemblée Nationale, le ministère des Affaires Etrangères, Matignon et l'Elysée (rien que ça !) et cette ballade impromptue est en passe de devenir une mini-affaire d'Etat. Sacrée France, c'est peu dire qu'on attend avec intérêt les suites de ces rocambolesques péripéties qui ont, quand même, le désavantage de nous ridiculiser (les mauvais esprits ajouteraient une fois de plus) auprès de nos partenaires.

Pour le reste, c'est la morveuse arrogance de l'unilatéralisme de Washington qui fait sa loi. Se débarrasser de Saddam, ne nous le cachons pas, c'est aussi une manière de mettre en marge la monarchie des Saoud et de s'assurer le contrôle très fertile du pétrole irakien...
Ben Laden (ou son fantôme) jubilerait si cette action était commise au mépris du Droit International et des règles qui devraient prévaloir dans ces cas-là. Ce serait bien, quelque part, à un choc des civilisations auquel nous assisterions en spectateurs impuissants...

Oui, décidément, la mise est conséquente et l'enjeu tragique. Comme trop souvent, la population civile risque de sévèrement trinquer, coincée entre deux terribles feux, deux terribles maux...
Et Dieu dans tout ça ? Je finirai par ces mots de ce sacré Woody : "If god exists, i hope he has a good excuse". Well said, buddy !

Tristan L. ( http://www.foxoo.net/article.asp?frame=2&codejournal=00000278 )

1 octobre 2005

Pétrole

réserves connues: 140 milliard de tones
consommations actuelles: 3.2 milliard de tonnes par an
durée avt épuisement des stocks connus: environ 40 ans.

8 à 10% de la production mondiale de pétrole est utilisée pour la pétrochimmie. ll  faut 23 tonnes de matières organiques decompoées pdt au moins un million d'années pour obtenir 1 litre d'essence.

24 septembre 2005

Raphaël Zacharie de Izarra

une tte nouvelle curiosité de ma part. un vilain defaut...

"Les minables"

J’aime côtoyer les minables.

En considérant mes semblables plus petits que moi, je suis rassuré, convaincu de n’être pas comme eux. Je me sens grandi face à la fange. Je tire gloire de n’appartenir pas à la société des gens que je méprise. Vous savez, je veux parler de tous ceux qui ne sont pas comme moi... Différents par le bas.

J’aime me frotter à la gent roturière. Devant la racaille, je fais bonne figure pour lui plaire. Je lui souris aimablement. Face aux gens de peu, je joue le gentil aristocrate pas fier de sa particule, pas arrogant, pas hautain pour un sou et plutôt préoccupé par le bien-être matériel des petits citoyens de leur condition. J’accepte sans rechigner leurs breuvages, je bois sans faire la grimace les coupes qu’ils me tendent, allant jusqu’à les féliciter d’avoir si bon goût dans le choix de leurs liqueurs, de leurs nappes en plastique, de leurs rideaux hideux... Je fais des heureux lorsque je passe le seuil des maisons des minables. Chez eux, on se rappelle longtemps de mes sourires mielleux, de mes bons mots pleins d’amabilité.

Mais par derrière... Par derrière je raille sans retenue cette espèce honnie, crachant comme un dragon sur la populace, mettant en avant plus que de raison ma particule pour mieux fustiger cette engeance, brandissant mon mouchoir rouge comme un étendard, considérant ma fortune, ma plume et mon épée comme les remparts absolus contre cette gueusaille !

Mes amis, qu’il est doux de pouvoir à son aise médire par derrière sur les minables... Qu’il est bon d’être libre, "particulé", grand, brillant quand on a l’exemple quotidien près de chez soi de si peu de choses !

Raphaël Zacharie de Izarra 

17 septembre 2005

le Chat ( 3 )

17 septembre 2005

le Chat

10 septembre 2005

merci 30 millions d'amis

Allez voir ce blog illico et signez la petition: http://sadangel.canalblog.com/archives/2005/09/07/783373.html 

14 août 2005

Corps et Cœur maladif En étant petit, je ne

Corps et Cœur maladif

En étant petit, je ne voyais pas le mal
Les choses étaient belles, tout était normal
Puis j’ai grandi et appris tel qu’un roc animal
Jusqu’au jour majeur, je me suis retrouvé anormal

Touché par la malchance, je me suis effondré
2, 3 ans d’absence, tristesse inconsolable inévitable
Où les larmes on prit ma place pour me faire dévoiler
Perdu par ma propre santé mais par l’amour incontrôlable

Transformé par la tristesse, seul dans le noir
La solitude m’a appris des choses unique et froide
J’aurai même aimé guérir que de vivre dans un manoir
Sportif j’étais maintenant cerné par la maladie immonde

Malheureux en amour, je n’ai pas su maintenir l’équilibre
Brisé par la maladie, le moral s’est basé sur des dommages
Aveugler du couple, j’ai d’abord tenter en priorité d’être libre
Je ne possède guère la force d’un titan mais un cœur d’ange


Vincent TRAN
- Corps et Cœur maladif « Un soir, j’ai écouté mon cœur »

14 août 2005

cruauté

La détresse

La petite fille aux boucles blondes marche droit devant elle, traversant prés et champs d'un pas égal. Sur sa joue un filet d'argent suinte, et luit furtivement au soleil. Elle pleure du bout de ses dix ans, boudeuse. Et à travers ses yeux bridés son regard perdu interroge le ciel, et peut-être même le monde entier. Son coeur est triste. Plus même : douloureux. Pire encore : blessé.

Elle le sent confusément. Elle en prend conscience progressivement, inéluctablement, comme une soudaine révélation tombée le jour même, à la minute même. Et son coeur s'alourdit au fil de ses pas. Ses pensées sont égarées, comme elles l'ont toujours été.

Elle vient, une nouvelle fois, de se faire exclure de la troupe d'enfants de son âge qui jouaient non loin de sa maison. Alors elle s'est contentée d'observer les jeux de ses camarades de loin avant de leur tourner le dos et de s'en aller au hasard dans la campagne environnante, sans vraiment en connaître l'exacte raison, dans la confusion de ses idées et de son coeur perturbés.

Elle a parcouru plusieurs kilomètres, et est déjà loin de chez elle. Elle arrive au bord d'un point d'eau, qu'elle ne connaît pas. Profond. Elle peut voir, en se penchant un peu, le ciel qui se reflète, si vaste, si beau. Et puis, en se penchant encore un peu plus elle voit son visage, si jeune, si frais. Ses larmes redoublent, et tombent une à une dans l'onde à peine troublée.

Pendant ce temps on s'inquiète de son absence, et les gendarmes sont alertés pour tenter de la retrouver. On craint pour sa vie, sait-on jamais avec toutes ces histoires de mauvaises rencontres... C'est une petite fille qui n'a que dix ans.

Combien de temps est-elle restée ainsi au bord de l'eau à scruter le ciel, à plonger le regard dans le mystère de son visage reflété ?

On a retrouvé son petit corps le lendemain, enseveli sous les flots paisibles de l'étang, telle Ophélie étendue dans son mouvant linceul de cristal. Une noyade stupide ont conclu les gendarmes. Une imprudence d'enfant fugueur... C'est ce qu'ont rapporté tous les journaux du pays. Mais qui peut dire ce qui peut se passer dans la tête d'une enfant de dix ans ?

Comment peut-on affirmer qu'à cet âge on n'a pas la sensibilité d'un adulte, au point de... Le désespoir a-t-il donc un âge légitime aux yeux des grandes personnes ?

Nul n'a osé avancer une telle hypothèse. En effet, on ne prête pas une telle subtilité d'émotion à un coeur si jeune, si innocent. Il n'y eut aucun témoin du drame, si ce n'est le vent et le chant des oiseaux. Dans l'onde la petite fille aux boucles blondes a vu son image. Elle a vraiment compris, enfin, seule face à elle-même, qui elle était, pourquoi elle était si différente des autres petites filles de son âge. Elle s'est vu pleurer, et elle a su pourquoi elle pleurait. Elle n'a pas supporté. Tout cela n'était pourtant pas grand-chose lui assuraient souvent ses parents. En fait tout ne tenait qu'en un mot, un seul.

La petite fille était trisomique.

Raphaël Zacharie de Izarra

14 août 2005

poèmes

N'ABANDONNEZ PAS

Quand tout va mal, comme c'est parfois le cas,
Quand la vie semble dure et pleine de tracas,
Quand vous voulez sourire, mais que les larmes perlent,
Quand demain semble loin et que le moral est bas,
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas!

La vie n'est pas facile, si l'on veut réussir,
C'est un combat sans fin qui ne fait que grandir.
Certains baissent les bras fatigués de lutter,
Quand en persévérant ils auraient pu gagner.
Gardez toujours l'espoir et le succes viendra !
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas!

Le but est souvent plus proche qu'on ne le croit.
Celui qui capitule apprend toujours aprés,
Qu'en s'acharnant encore une derniére fois,
Il aurait pu se voir de couronné de succès.

Rien ne s'obtient jamais sans en payer le prix,
Le succès ne dépend que de la volonté.
C'est le fruit du labeur et de l'assuidité,
Persévérez toujours,envers et contre tout.
Gardez la tête haute, au plus dur du combat.
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas !

auteur: ASI III 

Potion d’Espoir

Tant attendu que nous n’avons plus d’espoir
Tant de mal au fond de nous jusqu’au désespoir
Nous pleurons sans faire d’histoire

Le temps ne dure jamais plus qu’une vief
Chaque chose à c’est propres soucis
Que chacun dois sans cesse être suivie

La vie est une balance qui bascule sans fin
Chaques personnes guident son propre destin
Ou l’un d’eux rit ou pleure jusqu’au matin

Un jour nous nous demandons pourquoi ?
Les choses se sont fait ainsi sans espoir
Jusqu’au jour où nous survivons sans valoir

L’espoir est un mot désigné sans barrage
Malheur, désespoir, misère que de sacrilège
Ecoutons, attendons, autour que de mensonge

S’accrocher sans craqué, vouloir aimer c’est espérer
S’attacher à une magnifique perle rare en toute liberté
Nous donne l’envie d’aimer de vivre pour l’éternité

Vincent TRAN « Potion d’Espoir »   

Ils me redonnent du courage, à chaque fois que je les lis.

14 août 2005

noir et blanc

          

   

Ce sont des photos d'Henri Cartier Bresson.

12 août 2005

oup's

                                      t_fe_20poisson 

7 août 2005

un grand monsieur est parti trop tot.

Voila, je vous presente qlq que j'aime bcp, plus particulierement sa musique, j'ai nommé Jeff Buckley. Petit flashback avec un texte ecrit par ce monsieur.

jeff                

Looking out the door i see the rain fallupon the funeral mourners
Parading in a wake of sad relations as their shoes fill up with water
And maybe i'm too young to keep good love from going wrong
But tonight you're on my mind so you never know

When i'm broken down and hungry for your love with no way to feed it
Where are you tonight, child you know how much i need it
Too young to hold on and too old to just break free and run

Sometimes a man gets carried away, when he feels like he should be having his fun
And much too blind to see the damage he's done
Sometimes a man must awake to find that really, he has no-one

So i'll wait for you... and i'll burn
Will I ever see your sweet return
Oh will I ever learn

Oh lover, you should've come over
'Cause it's not too late

Lonely is the room, the bed is made, the open window lets the rain in
Burning in the corner is the only one who dreams he had you with him
My body turns and yearns for a sleep that will never come

It's never over, my kingdom for a kiss upon her shoulder
It's never over, all my riches for her smiles when i slept so soft against her
It's never over, all my blood for the sweetness of her laughter
It's never over, she's the tear that hangs inside my soul forever

Well maybe i'm just too young
To keep good love from going wrong

Oh... lover, you should've come over
'Cause it's not too late

Well I feel too young to hold on
And i'm much too old to break free and run
Too deaf, dumb, and blind to see the damage i've done
Sweet lover, you should've come over
Oh, love well i'm waiting for you

Lover, you should've come over
'Cause it's not too late

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